Je suis encore un peu dans les vapes, perdue en quelque sorte, de la notion du temps. Je me sens ailleurs, ça doit être les médocs qu'on m'a donné pour me calmer après ma crise d'hystérie d'hier… je devais tout savoir, je les ai forcé à me le dire. Et là, ce matin, je dois recevoir la visite du flic qui s'occupe de l'affaire. C'est ma voisine qui m'a trouvé inconsciente sur le plancher du hall de ma maison. Lise à toujours été gentille avec moi, même que je soupçonnais qu'elle savait que Ethan était violent avec moi, alors elle a toujours été aux aguets quand mon époux quittait travailler. Je suis une femme au foyer, il n'a jamais voulu que je travaille, donc Lise, dès que Ethan quittait le foyer, elle venait sonner à la porte pour voir si tout allait bien de mon côté. C'était la première fois que je n'avais pas répondu.  J'imagine qu'elle a tout fait pour voir si j'étais dans la villa. Je ne me souviens de rien, donc je suppose que c'est ce qu'elle a fait. Tout ce que je me rappelle,  c'est se coup à la tête que j'ai reçu et ensuite de m'avoir réveillé hier dans ce lit d’hôpital…  cette nuit, j'ai dormi comme une bûche,  malgré que j'ai passé un mois dans le coma. Le mois d'avant, j'étais tellement mal en point que je ne me rappelle de rien. Mais je crois qu'après ce coma j'avais vraiment besoin de dormir. À moins que ce ait le choc de la nouvelle. Je pose ma main sur mon ventre encore plat. Mon petit être qui grandit en mois semble aller bien selon mon médecin. Ils ont dû me faire un écho pendant mon coma.

Alors que j'avais le regard baiser sur ma main qui caressait doucement mon ventre plat, je ne vis pas l'arrivée du policier, mais j'ai entendu mon médecin me parler. Mme Handerson… l'agent Parrish est là, vous allez devoir répondre à ses questions Je lève mon regard sur le médecin, je lui avais demandé de mappeler par mon nom de jeune fille quand je me suis réveillé, même si mon nom maintenant c'est Teodore, je ne veux plus l'entendre de la bouche de personne, alors ce flic doit me connaitre sous Teodore.
Sans retirer ma main de sur mon ventre, semi couché sur le lit Je me met en boucle le nom du policier, mentionné par mon medecin. Parrish a-t-il dit… Adam avait le même nom de famille. Il y a tant d'années que je ne l'avais pas entendu ce nom. Et puis sa dernière lettre que je n'ai jamais reçu après lui avoir répondu,  qu'ais-je fais pour avoir mérité ça ? Mais passons, c'est du passé.  Je detourne mon regard sur l'agent de police que mon médecin me montre. Je regarde l'agent, je le fixe incrédule, ses traits… je reconnaissais ses traits, mais en plus vieux. C'était une certitude, c'était bien lui, je ne pouvais pas me tromper. Ma voix était faible, mais je suis sur qu'il m'avait entendu. Adam… Je baisse le regard de honte, il sait tout et je vais devoir répondre à ses questions, comme après les menaces que j'ai faites aux personnels médicaux, si je réponds pas aux questions de l'agent de police, on m'envoie à l'ailes psychiatrique de l'hôpital pour ma protection et celle de mon enfant à naître.

@Adam Parrish

Aujourd’hui, c’est le jour, le jour où après toutes ces années la vie nous permettait à Sofia et moi d’être consciemment en présence de l’autre… Car la vie avait, malgré toutes nos vaines tentatives, réussi à nous tenir à distance l’un de la vie de l’autre. Peu importe notre conviction, envie ou même détermination. La vie s’est acharnée à nous tenir loin de l'autre, à nous tenir en dehors de la vie de l’autre… Enfin du moins physiquement, car pour ma part, Sofia n’a jamais réellement quitté mes pensées… A tel point que même ma fille connaissait son existence… Ma fille qui connaît mon amour pour sa mère, mais à qui j’ai dû expliquer mon état une certaine nuit… Ma fille est à ce point perspicace malgré son jeune âge, qu’elle a compris d’elle-même que son père n’était pas heureux, se mettant en tête de découvrir la raison de ma tristesse. Lorsque ma fille se met une idée en tête, on ne peut contrer sa détermination. Sur ce point, nous sommes les mêmes. Seule la vie peut nous contrer, même si je n’ai jamais vraiment abandonné de rentrer dans la vie de Sofia. La preuve en est ce jour.

Car si j’étais policier et si le hasard m’avait mis sur cette affaire, la bienséance aurait dû me faire démettre de cette affaire, seulement, il m’en a été impossible. Je ne pouvais me résoudre à laisser quelqu’un d’autre venir en aide à ma Lénore, celle qui était et restera à tout jamais mon premier amour. Celle qui, si la vie ne m’en avait pas empêché, serait très certainement ma femme aujourd’hui. Pendant de très longues années, j’en ai voulu à la vie, mais cette nuit, j’ai réalisé, que peut-être nous devions tous deux passés par là où nous en sommes passés, pour avoir le droit d’enfin être ensemble. Même si je ne comprendrais jamais pourquoi, la vie, parfois, doit infliger autant d'épreuves injustement, et j’ai conscience de m’en être bien sortie, beaucoup sont bien moins chanceux que moi. Ma pauvre Sofia a bien plus pâtit que moi d’elle… Et d’autres sont encore plus malchanceux que nous, j’en ai bien conscience… Pour autant, je ne regrette pas ce que la vie m’a fait endurer puisque sans elle, je n’aurais pas ma petite fille, et je ne serais sûrement pas devenu l’homme que je suis… Moi qui ne savais quoi faire de ma vie… Peut-être n'étais-je pas assez bon pour Sofia alors.

Ce matin, je ne suis pas serein pour autant, car je me dis que ma Sofia a sûrement dû s'imaginer que je l’avais abandonné, que je l’avais consciemment sortie de ma vie. Je me dis que sa famille a dû lui cacher toutes leurs machinations machiavéliques, afin de s’assurer que je sois bien en dehors de sa vie. J’ai la chance qu’elle se soit suffi d’une plainte contre moi, autre fois, car si elle avait émis une ordonnance restrictive, les choses auraient été plus compliquées aujourd’hui. Mais j’ai été sage autre fois, en ne les poussant pas à bout… Même si à dire la vérité, ça ne m’aurait pas empêché de la voir aujourd’hui. Cela aurait été juste un peu plus risqué. Mais que ne ferions-nous pas pour l’être aimé, n’est ce pas ?

Me voilà à la porte de sa chambre… Le cœur tambourinant dans ma poitrine… Je l’ai déjà revue, mais ce matin, on sera tous deux conscient de la présence de l’autre…

Son médecin me précède, et je la vois enfin. Elle qui a ses mains posées sur son ventre, ventre non encore arrondi, mais la voir ainsi me fit affiché un sourire plein de tendresse sur mes lèvres.

Lorsque j’entends le médecin prononcer son nom de jeune fille, un profond frisson me parcourt au long de mon épine dorsale. Tant d'années se sont écoulées depuis la dernière fois où je l’ai entendu prononcer… Puis tout à-coups nos regards se croisent pour la première fois après tout ce temps… Et là quelque chose d’indescriptible se passe. Je me sens comme ramené à l’âge de 15 ans la dernière fois où il m’a été permis de croiser son regard pour la dernière fois… Entendant Sofia prononcer mon prénom pour la première fois, après tout ce temps, je frémis de la tête au pied… Je la regarde et souris. Un sourire discret, ne voulant pas être remarqué par le médecin. Ce moment n’appartenait qu’à elle et à moi. Alors je prononce ces quelques mots à l’égard du médecin.

« Merci docteur, à présent, je vous demanderais de sortir, j’ai besoin de discuter avec Madame Handerson. » Sentant son regard sur moi, j’ajoutais « Ne vous inquiétez pas, tout se passera bien. »

Enfin, je l’espérais... Une fois, le médecin sortit, une fois la porte fermée, je m'approchai d’elle, qui n'osait plus me regarder. Ressentant le besoin de la rassurer, j'accueille délicatement ses mains dans les miennes. « Désolé d’avoir mis autant de temps à te rejoindre, mais tu as été difficile à approcher. » Souriant, j’ajoutais. « Tout va bien se passer Sofia, ne t’inquiète pas… On prendra le temps qu’il faut. »

J’étais furieux contre son mari, mais aussi contre sa famille. Elle avait fini par avoir raison de Sofia et ce grand salopard avait osé abuser de cet ange. Il l’avait manipulé toutes ces années et cela me passait en travers de la gorge ! Comment peut-on oser s’en prendre ainsi à un être humain ?! Je ne comprendrais sans doute jamais.

@Sofia Handerson

Je regarde le médecin quitter la chambre, me laissant seule avec Adam. J'ai mis un moment avant de comprendre ce que Adam essayait de me faire comprendre, de me dire. Je commence à enfin émergée de mon coma. Je regarde mon ami que je n’avais pas revue depuis mes 15 ans. Je retire ma main de sur mon ventre et je baisse le regard. De quoi tu parles… Je t’ai répondu et je n’ai jamais eu de retour, n’en faisons pas un plat d’accord. On a fait nos vies, c’était sans doute notre destin à chacun de ne pas avoir le droit d’être ensemble. J’étais destinée à mon mari, depuis ma naissance… Je lève mon regard sur lui. Je ne me sentais pas bien, j’avais la nausée dû au bébé que je portais et je ferais tout pour qu’il vienne au monde. En l’entendant dire “qu’on prendra le temps qu’il faut”, je ne comprenais pas trop. Je le regarde incrédule. Tu parles de ton boulot que tu dois faire avec moi ou… tu parles de nous deux? Je sais très bien qu’il aura un tas de questions à me poser dans le but de retrouver mon époux. Il s’est enfui et personne ne sait où il est parti. Je me demandais surtout, pourquoi on ne lui a pas retirer l’affaire, pourtant ça doit lui être difficile de m’avoir vu dans cet état… j’ai vu les photos quand ils m’ont retrouvé, alors, il les a vu lui aussi. J’imagine que pour lui, c’était le seul moyen qu’il avait pour garder contact avec moi. Il n’aurait sans doute pas pu me retrouver si on lui avait retiré l’affaire. Je pose ma main sur mon ventre, alors que j’ai envie de vomir, je me retiens et je le regarde. Je suis tellement… heureuse de te revoir Adam Je lui souris, le regard brillant.

Lorsque le regard de Sofia se pose sur moi, je ressens une douce sensation, que je n’avais pas ressenti depuis des années, je luis souris sans dire un mot. Puis je l’écoute prendre la parole et je reste abasourdie par ses mots. Ses mots me blessaient au plus profond de moi-même comme elle semblait avoir nourrit une colère acerbe contre moi. Pourtant au fond je ne lui en voulais pas. Je ne lui en voulais pas, car toutes ces années elle les avait vécues en pensant que je ne lui avais jamais répondu. Et si c’était à cause de sa famille adoptive,qui s’était arrangée pour que je ne puisse aucunement entrer en contact avec Sophia, et ce de quelque manière que ce soit.. Elle, n’en savait rien. Alors, comment en vouloir à ma douce et innocente Sofia, elle qui avait été dupé. Sa famille adoptive s’était arrangé habillement pour l’isoler du reste du monde et surtout de moi, afin de lui faire accepter un tout autre destin, bien plus tragique que si elle était restée à mes côtés. Et si je savais qu’il me faudrait à un moment lui avouer, je savais que ce n’était pas encore le moment. Alors je me concentrais sur les raison de ma présence dans sa chambre d’hôpital. Et si j’avais très clairement entendu la première partie de sa tirade, la seconde ne s’est faite claire dans mon esprit qu’une fois seulement qu’elle a fini de la prononcer. Ma belle Sofia avait compris le sale tour que sa famille adoptive lui avait joué. Comme il est malheureux, comme parfois la vie s’acharne sur de pauvres malheureux qui n'auraient demandé qu’à s’aimer… Lorsque son regard revint se poser sur moi, je remarquais une expression de mal être sur son visage, inquiet je voulais lui venir en aide, afin de la rassurer, mais c’est alors qu’elle me demandait plus amples informations au sujet de ma phrase… C’est vrai qu'entends-je réellement lorsque je lui ai adressé les mots " prendre le temps qu’il faut " Cette phrase pouvait prendre tant de nuances, Sofia avait totalement raison, elle pouvait dire " Je te donne tout le temps nécessaire. On prendra le temps de s' apprivoiser " mais aussi " sois tranquille je serais doux avec toi nous parlerons de ce dont tu te sens la force de parler " . Sincèrement je pense qu’en prononçant ses mots, j’avais voulu exprimer une fusion de plusieurs choses sans même en avoir conscience. Mais ma douce Sophia attendait une réponse alors je secouais la tête comme pour me remettre les idées en place… Il fallait avouer que cette affaire m’en avait fait perdre le sommeille, ce qui avait pour effet d’altérer quelque peu ma concentration.
Je devais me concentrer sur l’affaire pour mettre derrière les barreaux ne serait-ce qu'un temps ce grand salopard qui avait détruit ma tendre Sofia… Mais au fond de moi je voulais aussi rattraper ce foutu temps qu’on nous avait volé et qui était perdu à tout jamais. Mais sûrement la vie nous donnait enfin le droit de nous retrouver, puisque Sofia était dans cet hôpital non loin de chez moi, et son affaire m’avait été attribuée par le plus grand des hasards. Quoi qu’il en soit, je comptais bien en profiter pour retrouver ma chère et tendre Sofia, que je ne suis plus prête à perdre une seconde fois.
C’est alors que les mots qu’elle fit résonner dans la pièce, m’arrachait un grand et beau sourire, fort sincère. Elle qui venait de m'avouer être vraiment heureuse d’enfin me retrouver. Je plongeais alors mon regard dans le sien et dans un élan d’affection, je m’approchais de son lit pour prendre délicatement ses mains dans les miennes avant de lui dire «Oh ma tendre Sofia, si tu savais depuis combien de temps j’attends de te retrouver »Caressant ses mains j’ajoutais «Je sais que ce n’est pas le moment et que je devrais me concentrer sur l’enquête. Et à ce sujet crois moi, je ferais tout pour faire payer ce salopard qui a osé lever la main sur toi, mais ... » Ma colère se faisant douceur je continuais «je voulais m’excuser de ne pas m’être plus battu pour avoir le droit de te voir, il ont porté plainte contre moi, si je continuais à tenter de te contacter, j’aurais finis en centre pour ados et ça n’aurait aidé en rien… Après ça j’ai tenté de te retrouver mais tu semblais avoir disparu des radars. Oh bon sang comme tu m’as manqué ! » Je lui souris en coin avant de remarquer son état d’inconfort alors j’ajoutais «Puis-je faire quelque chose pour te faire sentir mieux ? » Les expressions sur le visage me rappelaient celles de Pénélope à une certaine période de sa grossesse… Bien évidemment chaque grossesse était différente. Mais je tenais à faire tout mon possible pour aider Sofia, de quelque façon que ce soit...

@Sofia Handerson

Adam était devant moi et je croyais rêver et qui sait, je rêve peut être, mais j’en ai pas l’impression. J’ai cru comprendre qu’il avait continué de m’écrire, mais que mes tuteurs lui ont empêché de me retracer. Je suis déçu et fâché contre eux. J’ai tellement vécu l’enfer avec mon mari. On m’a utilisé et maintenant qu’on s’est retrouvé Adam et moi, j’espère qu’on ne s’éloignera plus jamais. Il prend ma main entre les siennes, je suis parsemé de frissons à son contact. Je rougis. Je retiens mes larmes. Je suis à fleur de peau, c’était un tout. Ma grossesse, mon viol. Mon accident et mes retrouvailles avec Adam. J’avais envie de vomir. Adam, je te crois, même si j’ai cru que tu m’avais oublié quand je n’ai jamais reçu de réponse à ma dernière lettre. Je suis là, tu es là et… ne me laisse pas… j’ai si peur qu’il me retrouve… Adam, je répondrais à toutes tes questions. Je veux tellement que tu le retrouves au plus vite. Je ne serais pas tranquille tant qu’il ne sera pas en prison. J’eu un autre haut le coeur. Je pose ma main sur mon ventre. Ce… bébé me donne du fil à retordre… j’espère que celui là vivra… Même s’il est issue d’un viol, c’est mon bébé, ce bébé que j’ai tant désiré, même si j’ai retrouvé Adam et que c’est plus de lui que j’aurais voulu un bébé, je serais contre l’avortement. Adam est loin de se douter que j’au eu tant de fausses couches. J’ai envie de vomir Adam… tu peux me passer une bassine, ou même juste un verre d’eau ça devrait passé ensuite. Je lui souris doucement, mon regard dans le sien. Je serre sa main dans la mienne. Et toi, tu t’es marié, tu as… des enfants? Je pose ma main libre sur mon ventre, le caressant doucement. Je veux tellement que cet enfant vive. Je me redresse un peu, pour mieux le regarder. Je me sentais épuisée, ça doit être à cause du coma que j’ai subi.

Si Sofia était physiquement face à moi, je la sentais à mille lieues de moi, ou plus exactement à mille lieu du moi d’aujourd’hui. Elle me reconnaissait, elle était heureuse de me revoir tout autant que j’étais heureux de le revoir, mais tout ceci nous semblait irréel pour elle comme à moi. Nous qui avions été forcés de vivre sans l’autre toutes ses années.. Toute cette histoire nous avait fendu le coeur, à croire que certains prennent un malin plaisir à voir les autres malheureux. Toute cette histoire me révulse, car si l’autre salopard avait réussi à faire sienne Sofia c’était en la rendant malheureuse, à force de manœuvre et de coup bas, jusqu’à ce que ça ne suffise plus et qu’il en vienne au main. Mais comment un être humain peut ainsi s’en prendre à un autre, je ne comprendrais jamais ! Tout cela me met hors de moi, d’autant que cet acte est réalisé par le bourreau au nom de l’amour ! Mais quel est cet amour qui s’impose à l’autre par la force, je n’en connais aucun pour ma part. Car si la personne abusée reste auprès de son bourreau c’est par peur, c’est à cause de cette manipulation mentale et inhumaine qui dupe la personne abusée, en lui faisant croire qu’elle mérite tout cela, mais ce n’est en rien de l’AMOUR. Comme j’aimerais pouvoir effacer toutes ces épreuves que ma douce Sofia a vécu, malheureusement cela m’est impossible, tout ce qui m’est donné de faire c’est de lui redonner foi en l’humanité et en l’homme. Afin qu’elle arrive à croire à nouveau à l’amour doux et sincère. Je la regarde les yeux plein d’amour, attentif à la moindre de ses réaction, afin de répondre au plus vite à ses besoins, désirant la soulager un temps soit peu, car tout ce qui m’importe c’est son bonheur et son bien être, comme cela a toujours été… Voyant ces larmes au bord de ses yeux, je serre un peu sa main dans les miennes et sourit, je suis alors accroché à ses lèvres lorsqu’elle prend la parole. Je l’écoute et ses mots me font autant de peine qu’il ne font monter en moi tant de colère envers cet homme qui s’est ainsi acharné sur l’amour de ma vie…
Alors que j’allais la rassuré, je l’entends me demander une bassine, un verre d’eau, alors je m’attelle à la tâche en souriant « Bien sure mon ange attend » Je verse un verre d’eau et lui tend avant d’attraper la bassine et de la poser à côté d’elle pour la lui tenir si elle finissait par en avoir besoin.

Je m’approche et lui caresse l’épaule, venant déposer un baiser sur le haut de sa tête « ça va aller mon ange, je suis là et je ne t’abandonnerais plus, on va mettre ce salaud en prison et en attendant je veillerais personnellement à ta sécurité, ne t’en fais pas » lui dis-je en un sourire avant de m’asseoir tout prêt de son lit. « Pour te répondre, je suis séparé et j’ai une petite fille » Je la regarde avec douceur prenant de nouveau sa main dans la mienne.


@Sofia Handerson

Adam semble aussi attentionné avec moi comme il l'a toujours été par le passé. Moi j'ai eu une mauvaise vie depuis la mort de mes parents. Mon tuteur m'a exploité et me faire marié à son fils par convenance, même si j'ai fini par tomber amoureuse de lui. Mais avec le temps, il est devenu violent. Adam m'annonce qu'il a une petite fille. Est-il marié? Si c'est le cas, il l'a déjà été, si non il n'agirait pas comme ça avec moi. Il m'appelle son ange. Ce surnom m'avait manqué. Il m'aime toujours, il n'a jamais cessé de m'aimer. C'est comme ça que je le vois à cause de ce surnom. Elle doit être mignonne et ta femme? Oui j'avais cette crainte qu'il était marié. Je ne voulais pas gâcher son mariage avec mon retour dans sa vie. Je baisse le regard et je poursuis. Mon époux est devenu violent à cause de toutes ses fausses couches que j'ai eu… il voulait une descendance. Son père lui mettait la pression je crois… celui là… Je pose ma main sur mon ventre. ... à été conçu lors du viol… le jour où vous m'avez trouvé… et malgré ce qui est arrivé, je veux qu'il vivre, cette chance que ses frères et soeurs n'ont pas eu. C'est mon bébé miracle…parce que… si je le perdais… j'en serais dévastée, car c' est ma dernière chance d'être mère… ça fait tellement d'années que j'attends son arrivée et je n'aurais aucune patience à attendre le vrai amour et le temps que ça prendra pour retomber enceinte… j'ai tellement souffert ces dernières années que je serais pressé d'avoir un autre enfant si celui là ne tient pas en moi. Surtout pour être heureuse.